L'éducation est une manière de lutter contre l'inégalité sociale qui frappe de nombreux pays, car elle apporte une alternative favorisant le progrès et le développement social. Au Chili, l'intérêt porté à l'élargissement des indices de couverture concernant l'enseignement supérieur a suscité, à partir des années 70, une série de réformes structurelles permettant, entre autres choses, la convergence d'un système de financement basé sur la gratuité vers un autre de caractère mixte reposant sur des apports de l'Etat et des apports privés, en plus de l'accès à des crédits et des bourses. Ceci a permis, finalement, qu'un plus grand nombre d'étudiants économiquement défavorisés puissent avoir accès à l'enseignement supérieur. Dans ce contexte, ce travail décrit et analyse de manière longitudinale la situation chilienne entre 1990 et 2015. Il applique également le « coefficient d'inégalité de Gini » à des variables éducatives de couverture et financement. Des comparaisons analogiques sont établies à partir d'indices d'éducation et d'équité entre les paramètres obtenus sur les bases de référence de l'enquête CASEN1 et ceux provenant d'études nationales et internationales. L'étude démontre que le système actuel de financement a influencé directement et de façon positive la mobilité sociale de l'enseignement, surtout pour les deux premiers quintiles de ressources.(abstrakt oryginalny)
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