Pour bon nombre d'observateurs, la présence chinoise en Afrique est marquée du sceau de la prédation. L'objet de cet article est, à partir de statistiques récentes, de répondre à une question simple, celle de savoir si la présence chinoise en Afrique marque ou non le retour à une nouvelle forme de colonialisme. Pour cela, une analyse détaillée des investissements chinois réalisés, sur la période 2005-2013, montre que jusqu'en 2011, ces investissements ne représentaient que 3% de l'ensemble des investissements. Si retour au colonialisme il y a, il faut en rechercher une cause qui ne saurait être chinoise. Pour autant, sur la période étudiée, les objectifs chinois n'évoluent guerre. Les secteurs des hydrocarbures, des mines, des transports, représentent plus de 70% des investissements réalisés. Par contre, des changements de comportements sont à noter, à partir de 2014, concernant des avantages et des inconvénients mieux partagés, nous éloignant défi nitivement peut être, de l'idée d'une Chine prédatrice.(abstrakt oryginalny)
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