De Bandung à nos jours, la place et le rôle de la Chine en Afrique ont considérablement évolué. On assiste depuis le début des années 2000 à un basculement du politique à l'économique. Les relations de la Chine avec l'Afrique n'échappent pas à ces évolutions même si ces dernières sont moins avancées comme le manifeste la faible inclusion actuelle des pays africains dans la stratégie des « nouvelles routes de la soie ». L'objet de notre contri-bution sera de montrer à travers la volonté d'insertion dans les économies algérienne et marocaine des constructeurs et équipementiers automobiles chinois que le basculement vers une logique de marché prédominante dans les relations sino-africaines s'accompagne également d'un basculement progressif entre pôles régionaux. On fera apparaître de surcroît un détournement de l'internationalisation de la Chine. Les partenariats que signent les entreprises chinoises dans les filières automobiles algérienne et marocaine sont moins la manifestation de leur insertion qu'une modalité de la mondialisation des constructeurs traditionnels par l'intermédiaire de leurs partenaires.(abstrakt oryginalny)
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